un regard sur les danseurs
Les écoles

Je travaille actuellement avec près de vingt écoles de Paris et de sa région. La première étape consiste à savoir assister à un cours sans le perturber, à en suivre la marche, à en prendre le rythme. Je ne cherche pas à me faire transparente, mais plutôt à me faire admettre comme un spectateur qu’on finit par oublier. Ce qui compte avant tout, c’est de saisir l’ineffable transmission du professeur vers son élève, bienveillante pour les plus jeunes dont je saisis la spontanéité des attitudes et des émotions, plus exigeante pour les masters dont on attend une performance.

SUIVRE DU REGARD
Le regard est au cœur de l’enseignement de la danse. Si, pour les élèves (et parfois pour l’enseignant), la peur du regard de l’autre est source d’inhibition en matière de production de mouvement, c’est en jouant de lui que l’on peut trouver des solutions.

Le geste dansé révèle bien plus notre personnalité, notre intimité, que le geste sportif. Cette singularité complexifie considérablement les relations au sein de la classe. Les élèves le savent.